Nos communiqués

Soutien aux grévistes de la faim du CHU de Nice

24 septembre 2021


 

Le syndicat de l’enseignement « Enseignement, Recherche, Libertés ! » exprime sa solidarité et son soutien aux grévistes de la faim du Centre Hospitalier et Universitaire de Nice. 

 

  • Nous rappelons que les produits injectables présentés comme « vaccins anti-covid 19 » sont toujours en phase expérimentale III, sous Autorisation de Mise sur le Marché provisoire et conditionnelle.

 

  • Nous rappelons que le Code Pénal (article 223-8) interdit de contraindre une personne à participer à une expérimentation médicale.

     
  • Nous rappelons qu’aucun acte médical ne peut être pratiqué sur une personne sans son consentement libre et éclairé (article L 1111-4 du Code de Santé publique).

 

ERL exige :

 

  • la fin immédiate de l’utilisation du passe sanitaire discriminatoire, humiliant et inutile. 
  • L’arrêt immédiat de la campagne de vaccination de masse, assorti d’une enquête approfondie sur les effets secondaires de ces injections. 



Communiqué aux collègues enseignants et aux parents d'élèves, 31 août 2021





Le nouveau syndicat Enseignement, Recherche, Libertés! souhaite alerter ses collègues et les parents d’élèves relativement aux mesures qui vont être prises dans les établissements scolaires pour inciter les jeunes à la vaccination contre la COVID-19.

À nos collègues nous rappelons ceci : 

  •  Le fonctionnaire est, dans l’exercice de ses fonctions, tenu à l’obligation de neutralité. Il les exerce avec dignité, impartialité, intégrité et probité. 
  •  Le fonctionnaire traite de manière égale toutes les personnes, respecte leur liberté de conscience et leur dignité. 
  •  L’enseignant a, par sa fonction même, le devoir d’aider l’enfant au développement de son libre arbitre et de son esprit critique, ce qui entre en contradiction totale avec le rôle de relais de la propagande pro-vaccinale que le gouvernement nous demande de jouer[1]
  •  La mission des enseignants et professionnels d’éducation est d’éduquer et enseigner. Les établissements scolaires ne sont pas des pôles de santé. Nous refusons et incitons nos collègues à refuser de se rendre coupables d’exercice illégal de la médecine, avec l’engagement de responsabilité que cela implique potentiellement pour eux. 
  •  Par les contrats secrets des industries pharmaceutiques avec les Etats, les producteurs des vaccins se déchargent de toute responsabilité. Egalement l'Etat lui-même, en considérant la vaccination comme un acte conscient, libre et éclairé (sic!). Les seuls responsables juridiques en cas de problème de santé et conflit juridique seront ainsi les fonctionnaires ayant encouragé et promu cet acte médical. 

 

Nous invitons nos collègues à un jour de grève symbolique et reconductible le lundi 13 septembre. 

Aux parents d’élèves, nous rappelons ceci : 

  •  La question de la vaccination des enfants relève exclusivement de l’autorité parentale et doit être décidée au sein de la famille, accompagnée du médecin traitant.
  •  La vaccination nécessite l’autorisation écrite de chaque détenteur de l'autorité parentale et nous invitons les parents qui s’opposent à la vaccination de leurs enfants à en informer le chef de l’établissement scolaire par écrit par lettre simple doublée d’un envoi en recommandé avec accusé de réception.

 

Au plan médical, nous soulignons que : 

  •  La Covid-19 n’est pas mortelle pour les enfants et n'entraîne que des risques minimaux à cet âge.
  •  Ces vaccins sont en phase d’essai et les risques d’effets secondaires potentiellement mortels ne sont pas nuls[2].
  •  Les données scientifiques et médicales montrent que le rapport bénéfice/risques est défavorable à la vaccination des enfants, des adolescents et des jeunes adultes[3].

 

Nous invitons les parents à prendre toutes les mesures à leur disposition pour protéger leurs enfants dès la rentrée de septembre 2021.


 

[1] Le Conseil d’Orientation de Stratégie vaccinale (COSV) indique dans son rapport du 11 mai 2021 la nécessité de vacciner largement les enfants2 : « Idéalement, la vaccination des enfants devra être réalisée en milieu scolaire», page 11. Le 10 juin 2021, le directeur général de L’AMF (Association des Maires de France) a envoyé un courrier en ce sens à destination des présidents d’intercommunalité3 : « À partir de septembre, le ministère de la santé souhaite s’appuyer sur les établissements scolaires pour mener des campagnes d’information et de sensibilisation à la vaccination, destinées aux enfants et adolescents ». Le ministère de l’Éducation nationale se lance dans une campagne assumée d’appel à la vaccination par des mises en œuvre de dispositifs spécifiques dans les établissements scolaires et par un affichage massif : « Pour un été et une rentrée en toute sérénité on se fait vacciner ». Le ministère de l’Éducation nationale invite dès aujourd’hui les enseignants à organiser des débats en classe sur le sujet de « l’hésitation vaccinale ». 

[2] Enquête de pharmacovigilance du vaccin Pfizer- BioNTech Cominarty. Rapport n° 16 : période du 14 au 27 mai 2021. CRPV de Bordeaux, CRPV de Marseille, 43 pp. 

[3] Bénéfice-risque des vaccins Covid par tranche d’âge. Données du 1er juillet 2021. Reinfocovid. Coordination Santé Libre. 3 pp. https://renifocovid.fr


 

Communiqué du syndicat ERL, 21 août 2021


Une guerre menée contre la science ?

 

Aujourd’hui, des centaines de milliers de Françaises et de Français ont battu le pavé. Plus de 200 rassemblements ont été organisés à travers la France, réunissant chacun plusieurs milliers et dizaines de milliers de personnes, afin de manifester haut et fort leur opposition à la politique autoritaire du gouvernement, à la destruction systématique de l’hôpital public en pleine pandémie et à la mise en place de la discrimination de dizaines de millions de citoyens par le biais du passe dit « sanitaire ». Or pour symboliser toutes ces causes, un des de leurs cris de ralliement a été « Touche pas à Raoult ! ». 

On nous a pourtant dit en mars 2020 : « nous sommes en guerre »… À peu près en même temps, on nous a également asséné qu’il fallait « reculer l’âge de la retraite ». Pourtant, alors que la crise sanitaire est loin d’être résolue et que l’on déplore souvent le manque d’effectifs, on apprend soudain qu’il n’y avait rien de plus urgent à faire que virer le plus vite possible de la direction de l’IHU de Marseille le virologue de réputation internationale, le Prof. Didier Raoult (n. 1952), officiellement en raison de son âge, 69 ans. 

Toutefois, dans un contexte similaire, aux États-Unis, le président Joe Biden, lui-même âgé de 79 ans, a décidé de maintenir comme Directeur du NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Diseases) le Dr. Anthony Fauci (n. 1940), malgré son âge vénérable de… 81 ans. 

En effet, dans ces domaines de formation extrêmement pointue, l’âge et l’expérience ne sont pas des handicaps, mais au contraire des attributs essentiels qu’il faut savoir mettre à profit pour le bien commun. 

Cette attitude radicalement différente entre la France et les États-Unis cache en réalité derrière une opération présentée comme relevant des ressources humaines une véritable « chasse aux sorcières » dirigée contre un enseignant-chercheur. Celui-ci, fidèle à la tradition de la science et de l’Université françaises, a conservé son indépendance de parole, son intégrité scientifique, son esprit critique et son devoir – en tant que fonctionnaire d’État payé par l’argent public – d’informer correctement l’opinion sur l’évolution de la science dans le contexte de la syndémie de covid 19 qui bouleverse profondément la société entière. 

 

Quelques faits nous interpellent dans ce contexte. 

 

D’abord, la présentation par le Prof. Didier Raoult à plusieurs reprises, mais plus récemment ce mardi 17 août 2021, dans le bulletin informatif vidéo intitulé « Vaccins et variant Delta », de certaines données factuelles indubitables qui brisent le semblant de cohérence scientifique sur lequel repose l’édifice ubuesque du passe sanitaire promu envers et contre tout par le gouvernement : 

1) Les données scientifiques disponibles ne permettent pas de confirmer que les personnes vaccinées sont davantage protégés d’une contamination par le variant Delta que les personnes non-vaccinées : la vaccination ne limite donc pas la propagation du variant Delta ; 

2) Le fait que les personnes vaccinées peuvent se faire contaminer et contaminer à leur tour dans la même proportion que les personnes non-vaccinées ; 

3) Enfin, le fait que le variant Delta déjoue largement l’efficacité supposée des vaccins ARN actuellement approuvés et imposés en France par une campagne d’ « incitation » sans précédent menée par toutes les structures de l’État à l’égard de la population.

 Autrement dit, le Prof. Didier Raoult semble s’est rendu « coupable » d’avoir montré pertinemment qu’il n’y avait absolument aucun fondement scientifique de croire que le passe dit « sanitaire » aurait un impact positif majeur sur l’évolution de l’épidémie. Si la vaccination pourrait éventuellement limiter les formes graves chez les personnes les plus à risques, elle est un prétexte à la mise en place d’un édifice politique de type policier qui risquerait d’aggraver la situation de manière exponentielle. 

 

François Crémieux ou le management par les liens d’intérêt

 

À cet égard, l’implication personnelle dans cette affaire de M. François Crémieux, directeur général de l’AP-HM, laisse songeur. En mettant de côté sa proximité avec les milieux parisiens dont l’inimitié envers le Prof. Didier Raoult est de notoriété publique, il faut remarquer que sa formation d’économiste et de manager de la santé ne lui confère pas de compétence pour se prononcer sur les recherches et les traitements effectués à l’IHU de Marseille. Son immixtion dans les affaires de celui-ci ne fait qu’accroître le poids écrasant de l’administration sur la médecine et la recherche françaises, dans lequel tout le monde s’accorde désormais à voir une des causes profondes de la destruction de l’hôpital public, dont les conséquences catastrophiques et de longue durée se sont révélées à l’occasion de la crise sanitaire actuelle. 

 

Ensuite, il est connu que le directeur de l’AP-HM est membre du Comité stratégique de l'entreprise suisse Debiopharm Group, qui est en train de développer un antiviral censé être utilisé dans le traitement précoce de la Covid 19. Ce médicament – dont on salue par ailleurs l’apparition pour diversifier les armes disponibles pour le traitement de cette maladie – serait un concurrent potentiel du protocole mis au point par le Prof. Didier Raoult, le premier au monde à avoir mis en évidence l’importance de la prise en charge précoce des malades de covid 19, afin d’éviter au maximum les hospitalisations et réduire considérablement la mortalité. Cet aspect évoque un possible lien d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique assez peu compatible avec le statut de fonctionnaire d’État, et avertit sur un conflit d’intérêts potentiel dans la décision d’évincer l’actuel directeur de l’IHU. Laissant à chacun la responsabilité de ses actes, ceci semble assez mesquin en pleine pandémie, quand toutes les forces de la Nation devraient s’unir pour la sauvegarde du bien public. 

 

« Enseignement, recherche, libertés ! » solidaire avec un pôle d’excellence de la science française

 

Par conséquent, le syndicat « Enseignement, recherche, libertés ! » se solidarise publiquement avec le Prof. Didier Raoult et les autres chercheurs et enseignants français qui ont payé de leur propre personne tout au long de la crise pour approfondir la connaissance de la nature de l’épidémie et mettre au point des véritables stratégies de traitement et de gestion de la crise efficaces afin d’en sortir et non pas pour la prolonger et l’aggraver. 

« ERL ! » appelle également les autres chercheurs et enseignants de France à manifester leur soutien envers les collègues affectés par les décisions abusives des autorités de l’État – même s’ils ne partagent pas leurs positions, partiellement voire entièrement. 

La liberté de la pensée, de la recherche et de l’enseignement reste essentielle et non-négociable et ne saurait être rabotée à l’aune de la crise sanitaire. 

Croire différemment c’est laisser s’instituer à demeure dans notre pays une inquisition sanitaire et scientifique et – à l’occasion – risquer de tomber à son tour sous les coups de celle-ci. Qu’on ne se trompe pas : les diverses « orthodoxies » n’ont jamais été à court d’idées pour trouver et éliminer les « hérétiques » de toutes sortes, surtout quand elles ont bénéficié de l’appui d’un « bras séculier ».

Le syndicat « Enseignement, recherche et libertés ! » rappelle à toutes et à tous les responsables que, en leur qualité de fonctionnaires de l’État, ils sont d’abord redevables au bien commun de la Nation, dont ils sont les employés, et qu’ils n’ont pas à imposer de force des politiques d’intérêt privé, surtout dans une période de crise telle que celle que nous traversons. 

 

La sortie de crise ne peut se faire que par un retour aux valeurs humaines

 

Le syndicat « Enseignement, recherche, libertés ! » affirme enfin que la sortie de la crise sanitaire ne saurait se faire que lorsque l’exécutif comprendra que la politique politicienne n’a rien à y faire et que la santé des Françaises et des Français ne peut pas être prise en otage par une campagne de réélection présidentielle. Il rappelle une vérité que le Prof. Didier Raoult n’a cessé de répéter : la société française est constituée d’êtres humains réels et ne peut pas être réduite à des modèles mathématiques foireux et des pourcentages abstraits, que le gouvernement manipule à sa guise et sans scrupules pour atteindre des objectifs politiques de court terme. 

La science humaniste et la bienveillance envers le peuple français mis à l’épreuve depuis deux ans par une gestion chaotique de la crise sanitaire (qui précède en réalité l’arrivée de la covid 19) devraient enfin prendre le pas sur l’autoritarisme et le mépris pour la souffrance humaine qui semblent guider les décisions de l’exécutif depuis le début.



Communiqué du syndicat ERL, 10 août 2021


Dans le but de vous préparer à toute éventualité à la rentrée de septembre 2021, nous vous invitons à vous rapprocher dès que possible du service de protection juridique de votre compagnie d’assurance. 

Nous vous invitons également à consulter et lire attentivement le Guide Juridique mis à disposition sur ce site. 


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